Dimanche 27: quelque part entre Krasnoïarsk et Omsk

Publié le par salvalaio

Confortablement installés pour notre avant-dernier trajet en train, nous regardons la pluie tomber. Comme les esprits sont avec nous depuis le début (la conversion au chamanisme nous guette), et que ce voyage est parfaitement organisé, il ne pleut quasiment que quand nous sommes dans le train. Nos voisins de voiture (on ne dit wagon que pour les bestiaux, paraît-il, je l'ai lu il y a peu, dans le dictionnaire amoureux des trains) sont, cette fois-ci, assez bruyants. Il faut dire que, pour être tranquilles, ils ont mis tous les enfants dans une cabine et rigolent fort de leur côté. Les enfants, ne voulant pas être en reste, hurlent à qui mieux mieux, dans le couloir, se poursuivant tels de petits éléphants... Imaginez un instant la tête de mon homme! Au bout de deux heures de ce calvaire, il a fini par aller voir le provodnik, lexique à la main, l'index posé sur le mot bruit; provodnik, qui paraissait n'attendre que la réaction d'un passager, pour saisir l'occasion d'intervenir et faire taire les impétrants.

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